Le blog qui éclaire l’économie et la finance personnelle.

• Le marché US rattrape son retard. Depuis le début de l'année, les actions européennes avaient largement surperformé les actions américaines, stimulées par l'anticipation d'une solide croissance économique sur le Vieux Continent. Récemment, la tendance s'est inversée et la performance, exprimée en devises locales, de l'indice boursier S&P500 dépasse celle du Stoxx Europe 600.
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• La Suisse punit. Alors que le pays pensait pouvoir faire un deal à 10%, Donald Trump a imposé des droits de douane à 39%. Cela fait de la Suisse, exportatrice de montres, de chocolat et de machines industrielles, le pays européen soumis aux droits de douane les plus élevés. Une visite en urgence de la présidente Suisse à Washington n'y a rien changé.
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• Le marché de l'or bouleversé. Les droits de douane américains de 39% s'appliquent également aux barres d'or de 1 kg et de 100 onces. En réaction, les contrats futurs sur l'or ont bondi à New York et s'écartent ainsi du prix de l'or "spot" pour toucher un plus haut à 3534$/once. Cette mesure rend l'or potentiellement plus coûteux aux USA qu'ailleurs.
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• Le UK réduit ses taux directeurs, de 4,25% à 4,0% après un vote serré : 5 des 9 membres du Comité étaient en faveur de cette réduction, alors que les 4 autres étaient en faveur du maintien des taux aux niveaux actuels. Faut dire que l'inflation persiste au Royaume-Uni et risque d'atteindre 4% en septembre, selon la Banque d'Angleterre.
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• Les fonds de pension US s'ouvrent aux crypto-actifs. Un décret présidentiel autorise les fonds de pension américains d'investir une partie des 9$ trilliards qu'ils gèrent pour le compte d'environ 90 millions d'Américains en crypto-devises et/ou en capital risque. Ils avaient pour habitude de limiter leurs investissements en actifs traditionnels (obligations et actions cotées).
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• McDonald's identifie des signes de détresse. Même si les ventes sont en hausse au second trimestre (+3,8%), la chaîne de fast-food note une réduction significative dans le nombre de clients à faible revenu en Amérique du Nord. Le PDG estime que cela reflète le fait que ces personnes sautent désormais régulièrement un repas.

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• France vs Allemagne. Le Produit Intérieur Brut (PIB) croît de 0,3% au 2nd trimestre en France, alors qu'en Allemagne, il se contracte de 0,1%. Cette modeste croissance de l'économie française dépasse les attentes, et est notamment due aux consommateurs français, qui ont continué de dépenser, malgré un contexte incertain.
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• Hermès à part. Ses ventes augmentent de 9% au second trimestre pour atteindre 3,9€ Mrds (vs. -4% pour LVMH). Son titre chute néanmoins de 4% à l'annonce, car certaines divisions, dont les foulards et les produits de beauté, ont vu leurs ventes baisser. Sur un an, la capitalisation boursière est en hausse de 12,5% et égalise désormais celle de LVMH.
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• L'économie américaine va bien. Elle croît de 3% au second trimestre (vs. 2,6% attendu et -0,5% au premier trimestre), sous l'effet de la baisse des importations, et une hausse de la consommation. En effet, de nombreuses entreprises avaient accéléré leurs commandes à l'étranger au T1, afin d'éviter les droits de douane imposés par Trump.
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• Le Livret A tombe à 1,70%. Son taux était à 2,40% jusqu'au 1er août. En parallèle, l'assurance vie affiche une collecte nette de 26,6€ Mrds au 1er semestre, un record depuis 2010 et 10€ Mrds de plus que la même période en 2024. Cette épargne s'oriente vers les unités de compte (+9%) et le fonds euro (+3%), grâce notamment à certaines offres de taux boosté.
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• Les géants US de la tech impressionnent. Alphabet (parent de Google), Meta (parent de Facebook) et Microsoft annoncent de très bons résultats financiers, illustrant que leurs investissements massifs en IA commencent à porter leurs fruits. L'action de Meta bondissant de 11%, la capitalisation boursière de Microsoft atteint 4$ trilliards.
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• Figma en bourse. Le fabricant de software de design a été introduit en bourse de New York pour lever 1,2$ Mrds à un prix par action de 33$. Le cours s'envole pour atteindre 115$ (soit +250% en un jour), valorisant la société à plus de 60$ Mrds. Elle a réalisé un profit de 45$M au T1, pour un chiffre d'affaires de 228$M. Ce succès ouvre la voie à d'autres IPO.

• Deal entre les US et l'UE. Après avoir conclu un deal avec le Japon, Trump en conclut un avec l'UE, qui accepte de se voir imposer des droits de douane de 15% sur la quasi-totalité des biens qu'elle exporte aux US, afin d'éviter des droits de douane de 30% que le président américain menaçait d'appliquer. En outre, l'UE promet de dépenser plusieurs centaines de milliards d'euros aux US.
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• Tesla souffre. Le constructeur de véhicules électriques annonce des résultats trimestriels en forte baisse : des profits de 1,4$ Mrds vs. 1,8$ Mrds au 2nd trimestre 2024). Son PDG, Elon Musk, déclare que les trimestres à venir seront difficiles. Le titre décroche de 8,5% en bourse, conduisant à une baisse cumulé de plus de 30% depuis le plus haut touché en décembre dernier.
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• LVMH aussi. Les ventes de la maison de luxe déclinent de 4% au second trimestre pour tomber à 19,5€ Mrds. La division mode et maroquinerie, qui comprend les marques iconiques Dior et Louis Vuitton, voit ses ventes chuter de 9%, reflétant la baisse de la demande en Chine et l'incertitude du consommateur américain. L'action est en baisse de 25% sur un an.
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• La BCE maintient ses taux. Après une série ininterrompue de sept réductions de taux, la BCE décide de maintenir les taux directeurs à 2%, en ligne avec les attentes du marché. Elle considère que l'inflation a été vaincue et se méfie d'un possible redémarrage économique, si les US et l'EU trouvent un accord sur les droits de douane rapidement.
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• Pas touche. Cela fait des mois que le président Trump insinue qu'il aimerait remplacer Jay Powell, le président de la Fed, qu'il ne peut juridiquement pas contraindre de démissionner avant la fin de son mandat. Il continue pourtant de lui mettre la pression, ce qui conduit de nombreux experts et dirigeants financiers à souligner l'importance de l'indépendance de la banque centrale.
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• Bulle spéculative ? Certains indicateurs semblent l'indiquer. Le S&P500 a touché plusieurs records ce mois-ci, l'action de Nvidia, le fabricant de puces, a doublé depuis avril, alors que celle de Meta (le parent de Facebook) a pris 50% sur la même période. Bitcoin a récemment dépassé les 120 000$ et l'écart de taux payé par les emprunteurs "high grade" est tombé à 0,80%, son plus bas historique.

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