Le blog qui éclaire l’économie et la finance personnelle.

• Disney impressionne. La société de divertissement annonce des résultats trimestriels en forte hausse, boostés par le streaming (Disney+) et les parcs d'attraction, notamment aux USA, où les consommateurs maintiennent leurs dépenses, que ce soit dans les parcs ou sur le bateau de croisière "Disney Treasure". L'action bondit de 5% (mais reste en baisse depuis le début de l'année).
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• Ferrari résiste. La demande pour ses bolides reste forte, y compris aux États-Unis où le fabricant italien vend un quart de sa production. L'augmentation de ses prix de 10%, en réponse aux droits de douane, n'a donné lieu à aucune annulation, le carnet de commandes étant rempli jusqu'à la fin de 2026. Au 1er trimestre, Ferrari annonce une hausse de 23% de son bénéfice d'exploitation.
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• Les US et la Chine parlent affaires. Le Secrétaire au Trésor Scott Bessent rencontre le Vice Premier chinois He Lifeng en Suisse pour entamer des négociations sur les échanges commerciaux, visant à désamorcer la guerre commerciale entre les deux nations, qui depuis peu s'imposent des droits de douane réciproques significatifs.
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• L'Euro fort fait mal. La devise européenne s'est renforcée de 9% contre le dollar depuis le début de l'année. Cela fait mal aux exportateurs européens ciblant les consommateurs américains. Le groupe de software SAP, le constructeur automobile Porsche, le brasseur Heineken et l'industriel Schneider Electric sont parmi les entreprises qui alertent sur le sujet.
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• Deal entre les USA et le UK. La Maison Blanche et Downing Street annoncent avoir trouvé un accord commercial qui permet au Royaume-Uni d'éviter des droits de douane de 25% sur ses exportations de métaux et d'automobiles vers les US. Cela soutient les marchés actions, qui y voient un espoir que d'autres accords (avec la Chine et l'Europe notamment) sont possibles.
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• En bref. Le nouveau pape Léon XIV est le 1er pape d'origine américaine (mais il a critiqué le Vice Président actuel JD Vance sur les réseaux sociaux). Le PSG se qualifie pour la finale de Ligue des Champions et a rendez-vous avec l'Inter de Milan. L'indice phare de la bourse de Francfort, le Dax, est en son plus haut, en hausse de 17% depuis le début de l'année.

• Moins de Big Macs. Les consommateurs américains vont moins au McDonald's. Les ventes aux US sont en baisse de 3,6% au 1er trimestre. Les clients, notamment ceux aux revenus les plus modestes, sont inquiets pour leurs finances. Et au-delà du marché domestique, le PDG de McDonald's note aussi une hausse du sentiment anti-américain parmi les Européens et les Canadiens.
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• Les 100 premiers jours de Trump ne sont pas terribles (en bourse). Le S&P 500, l'indice phare de la bourse américaine affiche une baisse de 7,2% sur la période, le pire début d'un président américain depuis que Gerald Ford fut nommé président en 1974. Le président qui a connu la meilleure progression du S&P 500 pendant son début de mandat est un certain ... Joe Biden.
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• Warren Buffett prend sa retraite, après 60 ans à la tête de son conglomérat d'investissement Berkshire Hathaway. Le Sage de Omaha, à 94 ans, souvent décrit comme le GOAT de l'investissement, passera ses responsabilités à Greg Abel (62 ans), un des ses fidèles lieutenants. Depuis le début de l'année l'action de Berkshire Hathaway est en hausse de 20%.
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• Warren Buffett continue de vendre. Au premier trimestre, Berkshire Hathaway a vendu pour $4,7 Mrds d'actions et n'a dépensé que $3,2 Mrds pour en acheter (notamment au Japon). En conséquence, le conglomérat dispose de $347 Mrds de cash, qu'il pourra déployer quand la situation "deviendra extraordinairement attractive" pour l'investisseur.
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• Le prix du vin baisse. En primeur, les grands crus bordelais sont proposés à des tarifs 30% inférieurs par rapport à 2024. La consommation de vin est en baisse de façon générale, l'offre de grands crus des années précédents est abondante. Selon le consultant Bain, 65% des acheteurs de vins dans les 10 marchés les plus importants, réduisent leur consommation.
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• L'inflation résiste en Europe. Elle a été enregistrée à 2,2% annualisé en avril, légèrement au-dessus des 2,1% anticipés. C'est le 6ème mois consécutif qu'elle est supérieure au 2% visés par le BCE, notamment parce que l'inflation des prix des services persiste (à 3,9% en avril). Après l'annonce, l'euro reste stable contre l'US dollar à 1,13.

• Hermès dépasse LVMH. La capitalisation boursière du fabricant de sacs Kelly a brièvement surpassé celle du conglomérat de luxe de la famille Arnault, suite à l'annonce de résultats trimestriels décevants du dernier. Les ventes de la division mode et cuir ont reculé de 5% au 1er trimestre, sous l'effet du ralentissement économique. Hermès résiste mieux à la tempête.
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• La BCE coupe et réduit ses taux directeurs de 0,25%, pour la 7ème fois consécutive depuis juin dernier, à 2,25%, en anticipation du ralentissement économique de la guerre commerciale initiée par Trump. Ce dernier met la pression sur le président de la Fed pour que, lui aussi, baisse les taux directeurs aux États-Unis (qui continue de faire la sourde oreille).
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• L'or au plus haut. Dans un contexte volatil et baissier, de nombreux investisseurs ont vendu des actifs risqués (actions US notamment) pour acheter le métal jaune, qui joue son rôle de valeur refuge. Sous l'effet de cette demande, l'once d'or atteint un prix record de plus de 3300 Dollars, en hausse de 25% depuis le début de l'année.
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• Meta monopolistique ? La puissante US Federal Trade Commission accuse le groupe de Mark Zuckerberg d'avoir adopté une stratégie de monopole en éliminant ou en achetant les réseaux sociaux compétiteurs (comme Instagram et WhatsApp). Si la justice américaine leur donne raison, Meta pourrait être obligé de se séparer de ces deux applications.
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• Netflix continue de croître. La société de streaming vient d'annoncer des résultats trimestriels excellents. Elle a généré des profits de 2,9$ Milliards sur un chiffre d'affaires de 10$ Mrds. Malgré une augmentation de ses tarifs aux US, le nombre d'abonnés s'est accru. L'action prend 2,3% en séance et est en hausse de 10% depuis le début de l'année.
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• Le Livret A à 1,70% en août ? La formule pour déterminer le taux du Livret A dépend de l'inflation, probablement inférieure à 1% au 1er semestre en France, et des taux directeurs qui viennent d'être abaissés à 2,25%. En l'applicant, le taux du Livret A pourrait alors baisser de 2,4% actuellement à 1,70% au 1er août.

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