1er trimestre 2023: un beau rebond

Apr 18, 2023

Nous vous avons habitué à une petite mise-à-jour trimestrielle. Après une année 2022 compliquée, le 1er trimestre de 2023 a été remarquablement fructueux. 

Le calme après la tempête

2022 a été le théâtre d’une correction simultanée sur les marchés actions et obligataires, déclenchée notamment par la hausse rapide des taux directeurs sur plusieurs continents. Dans ce contexte, même un portefeuille d’investissement diversifié (actions et obligations) a généré une performance négative. 

Nous avions néanmoins conclu notre analyse de fin décembre en rappelant que les marchés avaient tendance à surréagir, à la hausse comme à la baisse. Ce qui laissait espérer un rebond en 2023.

Ce rebond semble avoir déjà eu lieu au 1er trimestre. Nous pourrions être dans le cas d’un “bear market rally”, une sorte de faux rebond, avant que le mouvement baissier ne reprenne de plus belle. Mais il n’empêche que les chiffres nous permettent de parler de rebond : 

Une embellie “sélective”

Le tableau ci-dessus peut donner l’impression que (presque) tout va bien. Dans la pratique, ce sont quelques thèmes et surtout quelques secteurs qui ont stimulé la remontée des marchés.

La réouverture de l’économie chinoise

Après un confinement long et particulièrement strict, la Chine a changé de stratégie sanitaire et rouvert son économie. Cela a provoqué une augmentation notable de la consommation par la population chinoise, bénéfique aux entreprises locales mais aussi étrangères.  

Le luxe tire l’indice français

Le CAC40 a pris plus de 30% depuis son point bas de septembre dernier. Un tiers de cette performance peut être attribuée aux 4 fleurons de l’industrie du luxe que sont Hermès, LVMH, L’Oréal, et Kering. Ces sociétés bénéficient pleinement de la réouverture du marché chinois, post-Covid. 

Les géants de la tech boostent le marché US

Même phénomène aux US, où ce sont les mastodontes comme Apple, Google, et Microsoft qui ont tiré la bourse vers le haut. La perspective d’une fin de cycle de hausse des taux stimule les investisseurs. S’ils devaient se stabiliser à leurs niveaux actuels, il est probable qu’une récession pourrait être évitée : bénéfique au marché actions dans son ensemble, mais particulièrement aux leaders dans la tech, qui avaient le plus souffert l’année dernière. 

Une (petite) crise bancaire 

Le rebond reste fragile. Le secteur bancaire a été fortement secoué par la faillite de quelques banques régionales aux US, suivies par le rachat forcé et à prix cassé du vénérable Crédit Suisse par UBS. 

L’intervention rapide des banques centrales a permis d’éviter une crise bancaire, mais la confiance dans le système a été fragilisée. Cela s’est reflété brutalement dans les cours de bourse des banques. L’indice Stoxx Banks à baissé de 20% en quelques semaines à la fin du mois de février… pour reprendre des couleurs depuis. 

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Performances respectables pour les profils Pilote Auto.  

Quelques mots sur la performance de nos portefeuilles thématiques en gestion pilotée, dont nous rappelons qu’ils sont investis à 70% sur des supports socialement responsables (ISR).

Sans surprises, les performances des profils Pilote Auto sont positives depuis le début de l’année. Pour rappel, les gérants spécialistes de Generali Wealth Services sont chargés d’en assurer le caractère dynamique (entre prudent et agressif). Les portefeuilles se composent donc d’un peu plus de 50% d’actifs risqués (actions notamment), et pour le solde, de placements plus prudents (obligations et fonds monétaires). Les premiers ont délivré le gros de la perf., mais les seconds y contribuent également, tout simplement car les taux d’intérêts sont désormais positifs, y compris pour les obligations d’État. 

En toute logique, c’est le profil Pilote Auto. Tech qui a le mieux fonctionné, soutenu par le fort rebond des valeurs du secteur.

Retour sur nos prédictions de début d’année

Nous avions soulevé trois idées à garder en tête dans notre note du début de l’année, sur lesquels nous souhaitons revenir : 

  • La faible visibilité : nous persistons. L’inflation semble être maîtrisée aux US. Elle semble baisser dans la zone Euro. Mais il ne faut pas crier victoire. La pression sur les salaires et le coût de l’énergie pourraient impacter cette tendance. 
  • Une dispersion entre entreprises : bonne pioche. Pour nous citer : “certaines entreprises s’en sortiront beaucoup mieux que d’autres” . Nous avons vu juste, et il nous semble crucial de rester sélectifs.
  • Des taux d’intérêts positifs : comme nous l’avions anticipé, la hausse des taux impacte favorablement les actifs prudents (fonds obligataires et fonds monétaires) des portefeuilles. 

Quelques perspectives supplémentaires pour les trimestres à venir

Impossible de prédire le futur. Mais il nous semble utile d’avoir quelques éléments supplémentaires en tête pour les mois à venir : 

La Chine rouvre

Après un confinement strict, l’économie chinoise est de nouveau à plein régime. Ses centaines de millions de consommateurs constitueront sans doute un moteur de croissance économique, bien au-delà des frontières du pays. Impact potentiellement positif pour les marchés financiers.

Les tensions géopolitiques restent élevées

Entre la guerre en Ukraine et ses conséquences sur l’approvisionnement en énergie de la zone Euro, les tensions entre les US et la Chine (au sujet de Taiwan entre autres) et les violences au Moyen-Orient, la planète ne manque pas de conflits avérés ou potentiels. Toute détérioration inattendue de ces tensions pourrait avoir un impact potentiellement négatif sur les marchés financiers.

Le moral du consommateur

Alors que d’un point de vue macro-économique l’environnement est en train de se stabiliser, ce n’est pas nécessairement ce que ressentent les consommateurs. L’inflation ronge le pouvoir d’achat. En France, les grèves et la contestation sociale pèsent également sur le moral de la population. Ce type d’anxiété peut provoquer une baisse de la consommation, en faveur de l’épargne pour pouvoir pallier un potentiel coup dur. À surveiller.

Le mot de la fin

Pour conclure, les portefeuilles Cashbee ont délivré sur leur promesse au premier trimestre : un rendement attractif, grâce à une allocation diversifiée et responsable.

Le contexte reste difficile à lire, et les tendances de fond pourraient s’inverser rapidement (comme cela a été prouvé en février). Il faut donc se souvenir de l’horizon long-terme que de tels placements appellent.

Et si le contexte s’avère trop volatil, d’autres solutions d’investissement, comme les Produits Structurés ou encore les fonds “All Weather”, peuvent s’avérer payantes.

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