Premier investissement en art : le carton plein
Comme vous le savez peut-être, Cashbee a récemment étoffé son offre de solutions de placement afin de répondre aux attentes de ses clients patrimoniaux, désireux de diversifier leurs portefeuilles et d’accéder à des investissements “alternatifs”.
Parmi ces derniers, l’investissement en art trouve toute sa place. Pour cette classe d’actifs, encore plus que pour des placements plus traditionnels comme les actions, les ETF ou encore les obligations, il s’agit de bien distinguer l’investissement en art de l'achat plaisir d’une œuvre qui nous touche.
Rien de tel qu’un exemple concret pour souligner les particularités, la méthodologie, les avantages, mais aussi les risques d’un investissement en art. Voici donc le récit du succès phénoménal d’un de nos premiers “deals” dans le domaine de l’art.
C’est l’histoire d’un Warhol …
Commençons par l’exemple concret. Nous avons proposé à nos utilisateurs d’investir dans un tableau iconique d’Andy Warhol.
Selon Wikipedia, Warhol “est un artiste américain et l'un des principaux représentants du pop art.
Il est connu dans le monde entier pour son travail de peintre, de producteur musical, d'auteur, de réalisateur de films d'avant-garde, ainsi que par ses liens avec les intellectuels, les célébrités de Hollywood ou les aristocrates. Bien que son travail reste controversé, il a été le sujet de multiples expositions, de livres, et de films depuis sa mort. Il est généralement reconnu comme l'un des plus grands artistes du XXe siècle.”
Acheté pour quelques millions d'euros, l'œuvre a été vendue à un collectionneur à un prix très largement supérieur à son prix d’acquisition en quelques mois, permettant aux investisseurs ayant participé à l’opération de réaliser un gain (net de frais) de 33,4% sur une période relativement courte.
Financièrement parlant, on appelle cela un carton plein.
Mais ça ne sera pas toujours le cas ! Cette excellente nouvelle constitue une opportunité pour nous de bien expliquer la mécanique de ces opérations, décrire la stratégie d’investissement sous-jacente et aussi de revenir sur les risques associés à ce type de placement.
Différences fondamentales entre investir et collectionner de l’art
Collectionner l’art : passion, culture et héritage
Collectionner de l’art, c’est avant tout une affaire de passion et de goût personnel. Le collectionneur recherche l’émotion, la beauté, la connexion intime avec une œuvre ou un artiste.
Il construit une collection qui reflète son histoire, ses valeurs, ses découvertes et parfois sa volonté de transmettre un patrimoine culturel ou familial. Sans parler, parfois, de son désir d’afficher sa réussite professionnelle et son statut social. Même si certaines collections prennent de la valeur avec le temps, la rentabilité n’est pas le moteur principal du collectionneur.
Investir dans l’art : stratégie, rendement et diversification
À l’inverse, l’investisseur en art aborde le marché de l’art avec une logique financière dépassionnée. Il cherche à réaliser des plus-values, idéalement importantes, à moyen ou long terme, en prenant des risques mesurés et en adoptant une stratégie de placement réfléchie.
L’art est alors un actif alternatif, intégré à une stratégie de diversification de patrimoine, au même titre que l’immobilier ou les actions.
Quelle stratégie pour investir dans l’art ?
Un marché de spécialistes
Mais aborder le marché de l’art est moins facile que de s’attaquer aux marchés des actions ou des obligations. En effet, ces derniers sont liquides, avec des dizaines de milliers d’acheteurs et de vendeurs qui confrontent l’offre et la demande en permanence. Ce qui les rend relativement transparents, dans la mesure où les prix sont publiquement cotées, permettant à n’importe quel épargnant de connaître le prix d’achat ou de vente à un instant t.
Le marché de l’art est un marché de spécialistes, plutôt opaque. Les transactions sont plus rares car la rencontre de l’offre et de la demande se fait lors de foires annuelles (comme l’Art Basel Paris) ou de ventes aux enchères chez Christie’s ou Sotheby’s ou encore dans des galeries d’art. Et quand des ventes se font, les prix ne sont pas toujours rendus publics.
Bref, c’est beaucoup plus complexe pour un investisseur, même éclairé, de se lancer dans ce secteur, de connaître les intervenants, d’en comprendre les codes et d’en lire les tendances.
L’analyse de marché et une stratégie précise et cohérente
Pour réussir l’investissement en art, il faut donc très bien connaître le marché et ses mécaniques. Ce qui implique une excellente connaissance des artistes et de leurs œuvres, mais aussi des tendances de marché, des propriétaires actuels (les potentiels vendeurs), des intermédiaires (maisons d’enchères, galeries, ..) et des collectionneurs et leurs envies (les potentiels acheteurs).
Au regard de l’énormité du marché de l’art dans sa globalité, allant de l’art Antique au Street art, en passant par la photographie, la tapisserie du Moyen-Age et les vases Ming, il est inimaginable de pouvoir être expert dans tous les domaines et sous-domaines.
La thèse d’investissement limpide de Matis
La thèse d’investissement de Matis, le partenaire de Cashbee, se concentre sur la création de valeur par l’achat d’œuvres d’art contemporain de premier plan (« blue-chip ») en dessous de leur prix de marché, grâce à une expertise pointue et leur réseau étendu.
Les experts de Matis, qui suivent le marché de l’art depuis des décennies, déclinent cette thèse d’investissement de la façon suivante :
- Se focaliser exclusivement sur l’art contemporain (post Seconde Guerre Mondiale), un segment suffisamment large pour avoir de nombreuses opportunités, mais suffisamment cantonné pour pouvoir être spécialistes ;
- Les artistes visés (« blue-chip ») représentent seulement 1 à 2 % des transactions, mais près de 50 % de la valeur échangée sur le marché de l’art. Il est donc pertinent de se focaliser uniquement sur les œuvres majeures d’artistes reconnus (Warhol, Picasso, Basquiat…), dont le marché est liquide et moins volatil ;
- Il s’agit par ailleurs d’artistes “institutionnalisés”, c’est-à-dire dont les oeuvres ont été acquises par des musées de renom, tels que Le Louvre ou le MoMa, et qui ont joui d’expositions prestigieuses ;
- Cela conduit logiquement au segment des oeuvres qui valent entre 750K€ et 5M€, qui se prêtent bien à la mécanique du co-investissement et du crowdfunding ;
- Exploiter l’asymétrie d’information sur le marché de l’art pour acheter en dessous de la valeur de marché, à la manière d’un marchand de biens. Cette capacité d’achat à prix décoté est permise par leur réseau de collectionneurs, galeristes et professionnels de l’art ;
- Placer les œuvres auprès de galeries majeures pour maximiser leur visibilité et leur potentiel de revente. La galerie agit en spécialiste pour toucher le plus grand nombre possible d’acheteurs ;
- Viser un horizon d’investissement resserré : l’objectif est une détention courte à moyenne, souvent 1 à 2 ans, rarement au-delà de 5 ans. La rapidité de rotation vise à capter la plus-value dès la revente.
De la thèse à l’application pratique. L’exemple du Warhol
Une acquisition réfléchie et fondée sur une analyse rigoureuse
L'œuvre d’Andy Warhol respecte parfaitement les critères de sélection listés ci-dessus.
Warhol fut un artiste prolifique et iconique. De nombreux musées exposent une ou plusieurs de ses œuvres. Et enfin, nombreux de ses tableaux changent de main tous les ans, ce qui a permis aux experts de Matis de faire une analyse précise de la valeur théorique du tableau proposé à la vente, en se référant aux ventes récentes d'œuvres similaires, et de la même série.
Sans dévoiler les conditions précises ni le prix de cet achat, dans le monde de l’art il est possible d’acquérir un actif à un prix sous-côté dans différents scénarios, comme par exemple lorsque :
- un collectionneur décède et que sa descendance souhaite monétiser ses tableaux, ou
- une oeuvre d’un artiste très apprécié aux États-Unis est présentée à une vente aux enchères à Hong Kong, loin de sa base naturelle d’acheteurs, ou
- une œuvre iconique de pop art est présentée dans une galerie qui ne vend jamais d'œuvres de ce type, et qui n’est donc pas sur les radars des collectionneurs de pop art.
C’est ainsi que Matis a pu acquérir le Warhol à un prix qui leur permettait d’être confiant sur le potentiel de plus-value à la revente. À ce stade, sans garanties bien sûr.
Une stratégie de vente claire
En amont de l’acquisition, les experts en art ont aussi conçu la stratégie de vente, afin d’optimiser la probabilité de maximiser la plus-value, dans un horizon de temps le plus bref possible.
Dans le cas présent, il s’agissait de présenter l'œuvre à une poignée de collectionneurs de Warhol, sur une base exclusive, tout en préparant l’exposition de l'œuvre à une foire de référence à la fin de l’année. Il n’a pas été nécessaire d’aller jusqu’à cette seconde étape, un acheteur se manifestant dans les semaines suivant l’acquisition.
L’investisseur expert en art va faire la différence sur les trois étapes du processus. Il a :
- accès à la vente d’oeuvres iconiques, pour lesquels un épargnant lambda n’aurait jamais été contacté,
- la capacité à déterminer de façon analytique un prix d’achat attractif, afin de maximiser le potentiel de gain, et
- l’expertise et le réseau pour concevoir la stratégie de vente qui attirera l’attention d’un maximum d’acheteurs potentiels réels, dans un minimum de temps.
Rappel des risques associés à l’investissement en art
Dans le cas du Warhol, tout a fonctionné comme sur des roulettes. Nous en sommes très heureux pour nos investisseurs qui réalisent une très belle opération. Mais cela nous permet de revenir sur les risques que ceux-ci ont assumés.
Immobilisation du capital investi potentiellement longue
Il existe tout d’abord un risque de timing. Dans notre exemple, la revente du tableau a pu se faire au bout de seulement quelques mois. Mais c’est parce que nous sommes tombés sur le bon acheteur, rapidement. Dans le monde de l’art, rien n’est moins certain. Le nombre de collectionneurs d’art ne cesse de croître et l’offre d'œuvres de tout artiste décédé est forcément limitée. Mais trouver un acquéreur prêt à débourser plusieurs millions d’euros pour assouvir sa passion peut prendre plusieurs années. Il faut donc considérer le placement en art comme un investissement à long terme (disons à 5 ans).
Rendement incertain et risque en capital
Dans le cas du Warhol, les investisseurs ont réalisé des gains de plus de 33% (net de frais) en quelques mois. Soyons clair, c’est exceptionnel. Nous visons un objectif de rendement de 12% à 15% et cet objectif est largement respecté en moyenne sur les dizaines de deals que Matis à réalisé à date.
Mais certaines transactions se sont soldées par des gains plus modestes, de l’ordre de 6% ou 7% (ce qui reste toujours très appréciable, surtout si ces gains sont réalisés en quelques mois).
Pour rappel, dans le pire des cas, et malgré toute l’expertise des équipes de notre partenaire, un investisseur peut subir des pertes en capital. Ce n’est pas encore arrivé à date, mais les performances du passé ne sont pas un bon indicateur des performances futures.
En conclusion, l’investissement en art se distingue de la collection de tableaux ou de sculptures qui nous plaisent. Son objectif est bien de maximiser le retour sur investissement, dans un segment où l’expertise et le réseau de connaissances font toute la différence et où il faut un capital conséquent (de plusieurs dizaines de millions d’euros) pour accéder aux meilleures opportunités.
Notre partenariat avec Matis permet à nos clients de bénéficier de l’expertise de l’équipe Matis et d'accéder à une classe d’actifs diversifiante et potentiellement très rentable, à partir de quelques dizaines de milliers d’euros. Mais qu’il faut aborder en en acceptant pleinement les risques. Pour en savoir plus, n'hésitez pas à prendre contact avec nos experts.
