Gérer son argent en confinement : Épargne, négociation, investissement

Apr 20, 2020

Les bars et les restaurants sont fermés, de même que les cinémas, les théâtres… 9 millions de Français sont au chômage partiel, et les incertitudes sanitaires et économiques suffisent à démotiver les plus dépensiers d’entres nous. Résultat : l'INSEE estime que nous avons dépensé 30% de moins au mois de mars que dans un rythme de vie “normal”.

Mais alors que faire de cet argent qu’on ne dépense pas ?

Safety first

C’est dans l’épargne dite de précaution qu’on pioche en cas d’imprévu. Si elle n’est pas déjà constituée, nous vous recommandons en priorité de mettre de côté entre 4 et 6 mois de salaire sur un compte qui soit disponible, sécurisé et (un minimum) rentable.

C’est visiblement ce que les Français font en ce moment sur le Livret A. Les encours ont explosé le mois dernier (3,8 milliards d’euros, soit 50% de plus qu’en mars 2019) et ce, malgré la baisse de son taux qui n’est plus que d’un 0,5%. On répète, donc : si vous avez de la réserve, ne la laissez pas dormir sur votre compte courant, et foncez remplir votre Livret A — en plus, il est défiscalisé.

Le problème du Livret A est que son montant est limité à 22 950 par personne, si vous avez atteint ce plafond, deux solutions à garder en tête : 1. vous pouvez ouvrir des Livrets A au nom de votre conjoint et ou de vos enfants. 2. certaines banques offrent encore des comptes à vue rémunérés complémentaires, comme le Livret Développement Durable (LDD). 

Ah, et troisième solution : la nôtre ! 

Cashbee vous permet d'ouvrir un compte tout aussi disponible et sécurisé que les livrets sus-mentionnés, avec en plus l’avantage d’être déplafonné*, d’être intégralement pilotable depuis votre smartphone, et d’offrir un taux boosté de 2% les deux premiers mois — puis 0,6%. 

S'attaquer aux dépenses courantes

Si vous avez été mis au chômage partiel et que vous craignez pour votre futur, c’est le moment de faire du ménage dans vos dépenses. Ouvrez votre relevé bancaire et posez vous la même question à chaque ligne : est-ce nécessaire ? 

Vous allez probablement identifier (ou découvrir ?) des dépenses récurrentes: abonnements, loisirs etc… auxquelles vous pourrez renoncer pour alléger la note de quelques dizaines ou centaines d’euros. 

Toute forme de dette mérite au passage votre attention. Si vous avez un emprunt hypothécaire, il est possible que votre banque puisse vous accorder quelques mois de report, au regard des circonstances exceptionnelles.

Votre assurance habitation et votre abonnement téléphonie sont d'autres postes de dépenses qui sont à étudier. Contactez vos fournisseurs et quelques-uns de leurs concurrents et (re)négociez vos contrats. Vous serez surpris des réductions que vous pourrez obtenir. 

Ne cédez pas à la panique

Si vous êtes plutôt dans la situation où vous aviez de l’épargne avant la crise sur un PEA ou sur une assurance vie, respirez. À moins d’avoir vu le retournement de marché venir (et dans ce cas là, s’il vous plaît contactez-nous !), il est probable que la valeur de vos investissements ait baissé. Dans ce cas-là, ne cédez à la panique, ne vendez pas tout sans réfléchir. Nous ne savons pas ce que le futur nous réserve, mais il faut se souvenir pourquoi vous avez fait ces investissements. S’il s’agissait d’un placement à long terme, sur plusieurs années, les fluctuations de prix d’un mois à l’autre, même fortes, ne devraient pas influencer votre prise de décision. Les pertes enregistrées pendant le krach se rattraperont sans doute dans les mois ou années qui suivent.

En revanche, il est probablement opportun de vérifier si le raisonnement que vous avez tenu pour arriver à votre décision d’investissement tient toujours. Si vous avez acheté des actions Microsoft parce que vous estimez que sa technologie dans le Cloud va être de plus en plus utilisée dans le futur, pas sûr que la crise du Coronavirus y change quelque chose. En revanche, si vous avez investi dans des actions Airbus, dans l’expectative d’une croissance soutenue du traffic aérien mondial, vous êtes en droit de revoir votre thèse initiale.

Est-ce le moment pour investir ?

Même principe. Nous n'avons pas de boule de cristal. Mais nous revenons sur les principes fondamentaux de l'épargne. Pour Cashbee, il s'agit de d'abord constituer son épargne de précaution, qui doit être disponible et sécurisée. Elle ne vous rapportera pas beaucoup. Une fois qu'on a cet airbag, on peut commencer à réfléchir aux alternatives de placements qui rapportent potentiellement plus. Ensuite c'est une histoire individuelle. À quel horizon comptez-vous placer cet argent ? Avec quel niveau de risque êtes vous confortable ? Pourriez-vous voir la valeur de ce placement baisser de moitié sans que cela vous empêche de dormir la nuit ? Quel est votre degré de connaissances en finance ? Combien de temps souhaitez vous consacrer au suivi de vos placements ? Selon nous, si vous voulez investir sur le long terme, et que les fluctuations à court terme vous importent peu, alors une exposition aux marchés actions doit faire partie de la constitution de votre portefeuille d'investissement. Et en termes de point d'entrée, force est de constater que les actions "valent" aujourd'hui entre 20 et 30 % moins chères qu'il y a quelques semaines. On peut raisonnablement penser qu’on est plus près du fond que du sommet. Il y a peut-être de bons coups à jouer.


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*En réalité, il est plafonné… à 1 Million d’euros. Vous avez un peu de marge.

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