L’optimisation fiscale est une stratégie légale visant à réduire le montant de ses impôts en utilisant les dispositifs et avantages prévus par la loi. Elle repose sur le choix éclairé d’investissements ou de montages financiers qui permettent de payer moins d’impôt tout en respectant la réglementation. Parmi les leviers courants en France, on trouve notamment :
- L’immobilier locatif défiscalisant (lois Pinel, Denormandie, Malraux) qui offre des réductions d’impôt contre la mise en location de logements neufs ou rénovés.
- Le Plan d’Épargne Retraite (PER), permettant de déduire les versements de son revenu imposable, dans certaines limites définies par la loi. En contrepartie de cet avantage fiscal, l'argent déposé sur un PER est bloqué jusqu'au départ à la retraite du souscripteur, sauf accidents de la vie ou achat de la résidence principale ;
- Le Plan d’Épargne en Actions (PEA), un produit d’épargne réglementé qui autorise l’investissement dans des actions européennes avec une fiscalité avantageuse : après 5 ans, les gains sont exonérés d’impôt sur le revenu (hors prélèvements sociaux). Le PEA favorise l’investissement en bourse sur le moyen/long terme, tout en bénéficiant d’un plafond de versements de 150 000 €.
- Les investissements dans les PME via des fonds comme les FCPI (pour Fonds Commun de Placement dans l'Innovation) ou FIP, offrant des réductions d’impôt sur le revenu, dans certaines limites de montant, définies par la loi ;
- L’assurance-vie, dont la fiscalité avantageuse favorise la transmission et l’épargne.
L’optimisation fiscale s’inscrit donc dans une gestion patrimoniale globale, visant à améliorer son rendement net en anticipant la fiscalité, sans chercher à frauder, mais en profitant intelligemment des règles existantes.