Briefing du

5 juin 2023

Ce qui vient de se passer

  • Nvidia passe la barre, et rejoint le club très fermé des sociétés cotées qui valent plus de 1000 milliards de Dollars (Apple, Alphabet, Microsoft,...) . Le cours de son action s'est accru de plus de 180% depuis le début de l'année, alors que son PDG ne cesse de faire part de la demande explosive pour les microprocesseurs que sa société fabrique.
  • L'inflation poursuit sa baisse en Europe. En France, elle tombe à 5,1% en mai, vs 5,9% en avril selon l'INSEE. En Allemagne, elle baisse de 7,6% en avril à 6,3% en mai. Ce ralentissement stimule les espoirs que la BCE pourrait prochainement modifier sa politique monétaire de hausse des taux.
  • Le marché de l'emploi tendu aux US : 339 000 nouveaux jobs ont été créés en mai (alors que seulement 195 000 recrutements étaient attendus). Par ailleurs, le nombre d'offre d'emplois reste élevé à 9,38 million. Ces statistiques soulignent la robustesse de l'économie américaine, et la pression qui pourrait se maintenir sur les salaires. L'annonce fait craindre que la Federal Reserve doive combattre les pressions inflationnistes pendant encore un temps, et poursuive sa politique de hausse des taux directeurs.
  • Le plafond de la dette américaine relevé in extremis : 4 jours avant que les caisses des États-Unis soient vides, un accord a été trouvé entre Républicains et Démocrates pour relever le plafond de la dette du pays.
  • S&P maintient la note de la France. Contrairement à sa consoeur Fitch, l'agence de notation Standard & Poor's a maintenu sa note de double-A pour la France. elle maintient aussi sa perspective "négative".
  • Plus de Français à Roland Garros : les 28 joueurs français qualifiés pour le tournoi ont été éliminés au 1er ou au 2nd tour.

La semaine à venir

  • L'Arabie Saoudite essaie de pousser les prix du pétrole à la hausse. L'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (l'OPEP Plus) se réunit à Vienne afin de s'accorder sur les volumes de production de pétrole. L'Arabie Saoudite aimerait réduire la production mondiale d'un million de barils, afin de soutenir les prix, mais le Nigeria et l'Angola préfèreraient augmenter les volumes de pétrole exportés.
  • Mehmet Simsek rappelé au ministère des finances en Turquie. Nouvellement réélu, le président Erdogan nomme cet ancien vice-premier ministre et ex-ministre des finances à son ancien poste. Les premières déclarations de Simsek insistent sur la transparence et le retour à une politique macro-économique visant la stabilité financière.
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