- Pas de budget pour la France avant la fin de l'année, car la Commission mixte paritaire, composée de députés et de sénateurs, n'a pas réussi à trouver un accord. Le budget de 2025 sera donc reconduit en 2026, ce qui limite la marge de manoeuvre du gouvernement pour réduire le déficit (qui dépasse aujourd'hui la limite de 3% de beaucoup) ou d'augmenter les dépenses en matière de défense.
- Taux de chômage en hausse aux US. En novembre, il atteint 4,6%, un plus haut depuis 4 ans. L'économie américaine a perdu plus de 40K emplois dans le mois. En outre, 162K fonctionnaires ont été licenciés en octobre. Dans le même temps, l'inflation serait tombée à 2,7%. La pression monte sur la Fed pour poursuivre la baisse des taux directeurs.
- La BCE maintient ses taux directeurs à 2%, en ligne avec les attentes du marché, pour la 4ème fois consécutive. L'inflation reste bien maîtrisée, à 2,1%, proche de la cible que se fixe la BCE. Le marché anticipe que le statu quo sera maintenu durant la majorité de l'année à venir, avec une possible hausse des taux directeurs à sa fin.
- Aux US, les investisseurs sont all-in. Selon une étude de Bank of America, en décembre, le niveau de liquidités des portefeuilles des investisseurs institutionnels est tombé à seulement 3,3% en moyenne, un plus bas historique. Les investisseurs ont massivement investi en actions et en matières premières. 42% des sondés sont sur-pondérés en actions, soulignant leur confiance que les tendances haussières actuelles tiendront en 2026.
- La Banque du Japon relève ses taux directeurs de 0,50% à 0,75%. Cela peut sembler bas, mais il s'agit du niveau le plus élevé depuis 30 ans. La hausse devrait se poursuivre en 2026. Les taux d'intérêt à long terme poursuivent également leur hausse, le rendement sur le Japanese Government Bond à 10 ans ayant franchi le cap des 2%, un record depuis 1999.
- Les règles de "Value for Money" ont été adoptées par le Parlement européen. Elles obligent les conseillers en investissement d'être transparents sur les commissions facturées aux épargnants. L'idée est de stimuler l'investissement en actifs risqués, car les épargnants de la zone euro continuent de privilégier l'épargne bancaire, sûre, mais peu rémunérée, aux placements en fonds ou en actions (41% vs. 20,6%).
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