Briefing du

4 avril 2022

Ce qui vient de se passer

  • Le prix du pétrole ... chute : la Maison Blanche annonce la mise à disposition de 180 millions de barils de pétrole de ses réserves stratégiques, la plus grosse mise sur le marché de celles-ci depuis leur création en 1975. Le prix du baril chute de 10% environ pour retomber autour de 100$.
  • La courbe des taux américaine s'inverse : le rendement du US Treasury à 2 ans dépasse (brièvement) celui du US Treasury à 10 ans. C'est rare, et on dit que la courbe des taux s'inverse, car elle est naturellement en pente croissante. Historiquement, l'inversion de la courbe signale la crainte des investisseurs que les hausses de taux à venir de la banque centrale pourraient déclencher une récession.
  • Les entreprises lèvent (beaucoup) moins de capital : les levées de capitaux propres ont chuté en 2022. Au 1er trimestre, 131 milliard de dollars ont été émis dans le monde, soit environ 50% du volume du 1er trimestre 2021 (certes, une année extraordinaire). Et cela est notamment dû à quelques grosses introductions en bourse en Asie. Aux US, les ventes d'actions sont tombées à leur plus bas niveau depuis 2009, notamment à cause de la volatilité importante sur les marchés financiers.
  • Flux positifs : les fonds actions ont enregistré une collecte nette de l'ordre de 19 milliards de dollars la semaine dernière contre des retraits nets de 2 milliards de dollars lors de la semaine précédente.
  • L'action de l'appli de trading Robinhood s'envolent : le cours a pris 24% mardi dernier. Robinhood a annoncé étendre ses horaires afin de permettre à ses utilisateurs d'acheter et de vendre des actions de 7 heures du matin à 8 heures du soir.

La semaine à venir

  • La Fed publie son compte rendu : mercredi, la Federal Reserve (la banque centrale américaine) publiera le compte rendu de sa réunion du mois dernier. Les analystes l'étudieront afin de se faire une idée de l'agressivité avec laquelle la Fed a l'intention de combattre l'inflation. Le débat se concentrera notamment sur l'amplitude de la prochaine hausse des taux au mois de mai (0,25% ou 0,50%). Pour l'instant, la seconde option, plus radicale, tient la corde.
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Hmm, quelque chose coince. L'adresse peut-être ?

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