- Kering serait proche de vendre sa division beauté à L'Oréal, pour un prix de vente de 4€ Mrds. Il s'agirait de la première restructuration majeure du PDG Luca De Meo, arrivé en septembre après avoir quitté Renault pour redresser le groupe de luxe. Il cherche a réduire sa dette, qui a atteint 9,5€ Mrds. L'action de Kering s'est appréciée de 60% depuis que son arrivé fut annoncé en juin.
- L'argent brille. La demande pour des valeurs refuges dans un environnement incertain a stimulé le cours de l'argent. Il vaut désormais 53$ l'once, en hausse de plus de 85% depuis le début de l'année (vs. +55% pour l'once d'or). L'évolution du cours de l'argent est typiquement plus volatile que celui de l'or, l'argent ne faisant pas partie des réserves des banques centrales.
- Taylor Swift au top. Son dernier album, The Life of a Showgirl, s'est vendu à 4 millions de copies lors de sa 1ère semaine de commercialisation, un record absolu (des artistes comme Billie Eillish et Beyoncé en vendent typiquement 200 à 400K). Une proportion significative des albums a été vendue en format vinyle, CD et cassette, soulignant une renaissance de ces formats.
- S&P punit la France. L'agence de notation réduit sa note de AA- à A+, car elle estime que le pays souffre de l'incertitude politique qui rendra la réduction du déficit budgétaire plus complexe et lente que prévue. Cette décision suit celle de Fitch d'il y a quelques semaines. La France se retrouve ainsi aux côtés de l'Espagne et le Portugal.
- L'iPhone 17 est un succès. Les analystes qui suivent le cours d'Apple estiment que la demande pour ce dernier modèle, commercialisé depuis septembre dépasse les attentes et pourraient conduire à une hausse de 5% des ventes d'iPhone qui atteindraient plus de 209$ Mrd pour l'année fiscale 2025. Ces ventes avaient chuté de 2% en 2023 et étaient stables en 2024.
- Les résultats trimestriels des banques US sont disparates. Les grandes (JP Morgan, Bank of America ...) jouissent d'un rebond des fusions et acquisitions et des activités de banques de détail très profitables. Mais certains banques régionales (Zions, Western Alliance, ...) dévoilent des prêts douteux en forte hausse, ce qui a causé la chute de leurs cours de bourse.
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