Briefing du

19 février 2024

Ce qui vient de se passer

  • Super Bowl record : avec 123 millions de foyers devant leurs téléviseurs, ce fut l'émission la plus regardée depuis l'atterrissage sur la lune de la fusée Apollo en 1969, aidé par le fait que le petit ami de Taylor Swift, Travis Kelce était sur le terrain. Le spot télé de 30 secondes a coûté 7 millions de Dollars. Pour rappel, en 2021, le NFL (National Football League) avait vendu les droits de diffusion des matchs pour 11 années, pour 110 milliards de Dollars environ !
  • Le taux du chômage stable à 7,5% au dernier trimestre de 2024 selon l'INSEE, après avoir touché un plus bas de 7,1% au premier trimestre de 2023, en France. Il reste élevé (17,5%) pour les jeunes actifs âgés de 15 à 24 ans et il est supérieur chez les hommes (7,6%) que chez les femmes (7,4%). En novembre dernier, le taux du chômage pour la zone euro était de 6,4%.
  • L'inflation continue tomber aux US, mais moins rapidement que prévu, de 3,4% en décembre dernier à 3,1% en janvier (vs. 2,9% attendue). Cela réduit la probabilité que la Fed réduise les taux directeurs en Mai. La bourse accuse le coup, et les rendements sur les US Treasuries à deux ans s'envolent de 0,15% pour atteindre 4,62%.
  • Bezos s'allège dans Amazon. Le fondateur de la plateforme d'e-commerce a vendu pour 4 milliards de Dollars d'actions en une semaine. Ce n'est pas nécessairement un signe qu'il ne croit plus en Amazon, car après cette vente de 24 millions d'actions, il en reste le principal actionnaire, avec 9% des parts.
  • Stellantis et Renault au top et ... prudents : le premier annonce des bénéfices record de 18,6 milliards d'euros (+11% vs 2022) et un programme de rachat d'actions. Le second annonce une marge opérationnelle record de 7,9% et accroît ses dividendes à 1,85 euro par action. L'action Renault s'adjuge 6% dans la foulée. Pourtant, les deux constructeurs automobiles restent prudents sur le futur, et soulignent la pression sur les marges.
  • La BCE moins optimiste. La Banque Centrale Européenne n'anticipe plus que 0,8% de croissance pour la zone euro en 2024. Pour mémoire, elle avait envisagé un taux de croissance de 1,2% il y a quelques mois. L'inflation, constatée à 5,4% en 2024, devrait tomber à 2,7% en 2024.

La semaine à venir

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