- Incertitude politique en France. François Bayrou soumet son gouvernement à un vote de confiance qui le fera probablement tomber le 8 septembre prochain. La difficulté pour réduire le déficit pèse sur les marchés financiers : le CAC40 décroche et le coût de la dette monte. Le taux de l'OAT à 10 ans atteint 3,53%, soit 0,80% de plus que le Bund allemand.
- Trump attaque la Fed. Il tente de licencier Lisa Cook, une des gouverneurs de la Fed, qu'il accuse d'avoir fraudé pour obtenir des crédits immobiliers. L'accusée refuse de quitter son poste et souligne l'indépendance de la banque centrale. Les marchés financiers s'inquiètent de cette tentative d'ingérence. Le taux du US Treasury à 30 ans atteint 4,93%.
- Norges sort de Caterpillar. Sous la pression de la population norvégienne, le fonds souverain réduit ses expositions aux entreprises qui soutiennent l'incursion de l'armée israélienne en Gaza. Au-delà d'entreprises israéliennes, il a vendu la totalité de ses parts dans l'américain Caterpillar, dont les bulldozers sont déployés pour détruire les propriétés de Palestiniens.
- Les Gilts décrochent. L'inquiétude des investisseurs au sujet des finances britanniques se traduit par une forte hausse des rendements sur les Gilts, les obligations d'état. Ainsi le rendement sur le 30 ans à dépassé 5,60%, en hausse de 0,23% depuis août. Le risque de "stagflation" (une combinaison d'inflation significative et absence de croissance économique) est réel.
- Milan attire les expatriés fortunés. L'Italie permet à des expatriés de payer des impôts fixes de 200K€ par an pendant 15 ans et d'être exemptés de droits de succession sur leurs actifs à l'étranger. Ce régime attire de plus en plus de familles fortunées, aussi parce que le régime fiscal au Royaume-Uni s'est durci. Les prix de l'immobilier s'envolent à Milan.
- Nvidia face à l'incertitude chinoise. Son chiffre d'affaires du 2nd trimestre atteint 46,7 $ Mrds, en hausse de 56% sur le T2 2024. Nvidia s'attend à des ventes de 54$ Mrds pour le trimestre en cours. Son PDG Jensen Huang reste optimiste sur la demande pour les puces électroniques, mais reconnaît l'incertitude au sujet des ventes aux clients chinois, un temps bloquées par Trump.
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