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Double avantage fiscal des FCPI : illustration pratique via le fonds « Technologies Souveraines »
L'investissement en FCPI offre à l'épargnant deux avantages fiscaux distincts.
Un premier, à l'entrée, sous forme de déduction partielle de la somme investie de l'impôt sur le revenu. Puis un second, à la sortie, où les gains éventuels sont exonérés d'impôts.
Encore faut-il bien connaître et comprendre les risques associés à ce type de placement, avant de se lancer.
L’investissement dans un Fonds Commun de Placement dans l’Innovation (FCPI), tel que le FCPI « Technologies Souveraines », illustre parfaitement comment la fiscalité peut encourager le financement de l’innovation tout en soutenant la rentabilité de l’épargne des particuliers. Ce produit d’épargne présente un double avantage fiscal : une réduction d’impôt à l’entrée et une exonération d’imposition sur les plus-values à la sortie. Explications.
La réduction d’impôt à l’entrée
Lorsqu’un épargnant souscrit des parts de FCPI, il bénéficie immédiatement d’une réduction d’impôt sur le revenu d'une portion significative de la somme investie. Ainsi, dans le cas pratique d’un investissement dans le fonds Technologies Souveraines proposé et géré par Wind Venture, la déduction est de 27 % du montant investi, dans la limite de 75 000 € pour une personne seule et 150 000 € pour un couple.
Cet abattement s’applique dès l’année suivant la souscription, sous réserve d’un engagement de conservation des parts pendant au moins cinq années. Toujours dans le cas précis du FCPI « Technologies Souveraines », cet avantage fiscal est conditionné au fait que le fonds finance principalement des jeunes entreprises innovantes (JEI) œuvrant dans des domaines jugés stratégiques tels que la souveraineté numérique, la cybersécurité, le spatial ou encore les technologies de défense.
Ainsi, un investissement de 10 000 € effectué avant la fin de l’année calendaire ouvre droit à 2 700 € de réduction immédiate d’impôt, ce qui représente une économie substantielle sur la fiscalité à court terme. C’est l’un des principaux avantages de ce type de placement : la récompense fiscale directe pour la prise de risque dans l’économie réelle.
La non-imposition des plus-values à la sortie
Mais la seconde composante de ce mécanisme est tout aussi attractive. Après plusieurs années de détention — souvent entre 6 et 8 ans — les plus-values générées par la revente des parts du FCPI bénéficient d’une exonération totale d’impôt sur le revenu.
Seuls les prélèvements sociaux, au taux actuel de 17,2 %, restent dus sur le gain net réalisé. Autrement dit, l’investisseur ne paie pas d’impôt sur la somme qui représente la performance du fonds, ce qui renforce le rendement global de l’opération, évaluée sur une base nette d'impôts.
Un exemple chiffré simple (et purement illustratif)
Prenons de nouveau un exemple chiffré pour mesurer l’effet conjugué de ces deux avantages. Si un particulier investit 10 000 € dans le FCPI « Technologies Souveraines » et que, huit ans plus tard, la valeur de rachat s’élève à 30 000 €, la plus-value de 20 000 € sera exonérée d’impôt sur le revenu.
Les prélèvements sociaux dus s’élèveront à 3 440 € seulement. En additionnant cette économie d’imposition avec les 2 700 € de réduction obtenus à l’entrée, le gain fiscal cumulé dépasse les 6 000 €, tout en ayant financé des entreprises françaises innovantes dans des secteurs stratégiques pour la souveraineté nationale.
Un investissement de 10 000 € (brut, sans prendre en compte l’avantage fiscal) qui se transforme en 24 000 € (30 000€ de valeur de revente des parts, avec l’application de la flat tax à 30% à la plus-value de 20 000€), c’est appréciable. Cela représente un gain de 140% sur la période.
Mais dans le cadre d’un investissement en FCPI, le double effet fiscal délivre un bien meilleur résultat. En effet, l’investissement net initial n’est que de 7 300€, s’est transformé en 26 560€, après application des seuls prélèvements sociaux. Ce qui représente un gain de 263% !

Source : Cashbee, chiffres purement ilustratifs, un investissement en FCPI comporte un risque de perte en capital.
Pourquoi ces avantages fiscaux ?
Ce dispositif a été instauré par l’État pour encourager l’investissement privé dans des secteurs clés, notamment pour soutenir la croissance des PME innovantes à fort potentiel.
En finançant ces jeunes entreprises, l’État vise à renforcer la souveraineté technologique et industrielle de la France, tout en offrant aux particuliers une stratégie d’épargne à la fois citoyenne et potentiellement profitable.
La fiscalité avantageuse, combinée à ces objectifs, encourage alors une dynamique vertueuse : celle où l’épargnant investit dans l’avenir industriel et technologique du pays, tout en bénéficiant d’un cadre fiscal stimulant.
Les risques à considérer avant d’investir
Investir dans un FCPI comporte néanmoins des risques qui ne doivent pas être sous-estimés. Le capital investi n’est pas garanti : les PME innovantes ciblées par le fonds sont typiquement jeunes et non cotées. Elles présentent donc une volatilité plus élevée ainsi qu’un risque de défaillance supérieur à celui des grandes entreprises cotées. Par conséquent, une perte partielle voire totale du capital est possible.
De plus, la liquidité est limitée : les fonds sont généralement bloqués pendant une période longue, souvent comprise entre 6 et 10 ans, et il est difficile, voire impossible, de revendre ses parts avant la fin de cette période.
Enfin, il faut aussi prendre en compte les frais de gestion conséquents, qui peuvent peser significativement sur la rentabilité nette.
Ces risques et contraintes expliquent pourquoi les FCPI doivent être considérés comme des produits de diversification et réservés à des investisseurs avertis, tolérants aux aléas et capables d’immobiliser leur épargne sur le long terme
FCPI : placement diversifiant, engagé et fiscalement puissant
Au final, le placement dans un FCPI tel que « Technologies Souveraines » offre une opportunité où la fiscalité joue un rôle d’effet levier, maximisant à la fois l’incitation à l’investissement et la rentabilité patrimoniale.
La réduction d’impôt à l’entrée permet une économie immédiate, facilement visible, tandis que la non-imposition des plus-values à la sortie assure une gestion fiscale avantageuse sur le long terme. En encourageant la participation citoyenne à l’innovation, ce dispositif constitue une solution patrimoniale qui allie sens et performance.
Mais il faut bien en connaître le fonctionnement et les risques. En cas de doutes ou de questions, contactez un expert. Vous n’en connaissez pas ? Les nôtres sont toujours à votre disposition !
