Le concept de cash-flow, ou flux de trésorerie, se réfère à la quantité nette de liquidités (c’est-à-dire de “cash”) et d'équivalents de liquidités qu'une entreprise génère, transfère ou reçoit.
Le concept de cash-flow, ou flux de trésorerie, se réfère à la quantité nette de liquidités (c’est-à-dire de “cash”) et d'équivalents de liquidités qu'une entreprise génère, transfère ou reçoit.
En essence, la capacité d'une entreprise à produire de la valeur pour ses actionnaires et de générer des bénéfices est étroitement liée (mais n’est pas égale) à sa capacité à produire des flux de trésorerie positifs, ou plus spécifiquement, à optimiser le cash-flow disponible sur le long terme. Il tient compte des entrées et sorties de cash réels de la société. Il s'agit donc d'un indicateur de rentabilité d'une entreprise et de son habileté à financer son développement à partir de ses activités, bien qu'il ne doive pas être confondu avec la possibilité d’autofinancement.
Ce marqueur est hautement apprécié par tous ceux qui veulent analyser la qualité d’une entreprise, comme par exemple des investisseurs potentiels, les banques prêteuses, ou encore les commissaires aux comptes. En effet, le calcul du cash-flow d’une société permet d'en évaluer simultanément la solvabilité et la viabilité. Bien comprendre les cash-flows d’une société permet d’en saisir le fonctionnement et le modèle d’affaires, puisqu'une étude des cash-flow mettra en évidence :
Le concept de cash-flow disponible, également appelé free cash-flow, est un autre indicateur financier pertinent. Il permet de calculer le flux de trésorerie dont dispose une entreprise après avoir pris en compte ses activités d'exploitation et ses investissements dans les outils de production. De nombreux experts estiment que cette mesure est plus significative que le bénéfice net, car elle indique le montant d'argent restant à l'entreprise pour réaliser des investissements futurs, une fois que toutes les dettes et les dividendes ont été payés.
Globalement, le cash-flow disponible mesure la capacité d'autofinancement de l'entreprise pour les flux non affectés aux investissements. Dans le domaine de la finance d'entreprise, les flux de trésorerie sont cruciaux en comptabilité.
Contrairement au besoin en fonds de roulement ou à la capacité d'autofinancement, dans le calcul du cash-flow, les flux de liquidités prennent en compte d'éventuels décalages de trésorerie.
À titre d’illustration, une société qui vend pour 1 000 000 d’euros de marchandises accepte de se faire régler à 90 jours par son client. Elle a 250,000 d’euros en caisse (en trésorerie disponible) au moment de la vente. Si pendant les trois mois qui suivent, ses dépenses (en salaires, loyers, fournisseurs, fisc…) sont de 500 000 euros, l’entreprise est
On voit bien que l’analyse des flux de trésorerie (c’est-à-dire des cash flows) dans le temps permettent de mettre en évidence de potentielles faiblesses, pour une société pourtant profitable.
La mesure du free cash-flow est couramment utilisée par les analystes financiers pour déterminer la qualité et la santé financière d’une entreprise. Cet indicateur sert aussi pour évaluer la valeur d’une entreprise, en employant la méthode du "discounted cash-flow". Cette méthode consiste à actualiser les flux de trésorerie futurs en fonction de leur échéance à l'aide d'un taux d'actualisation.
L'objectif est de déterminer la valeur actuelle de l'entreprise en se basant sur des estimations des montants de cash générés par son activité future.