- L'Italie réduit son déficit budgétaire. Il pourrait tomber à la barrière symbolique de 3% du PNB au lieu des 3,3% initialement prévus, grâce aux recettes fiscales plus élevées, stimulées par la création d'emplois et l'inflation. Du coup, après des années d'austérité fiscale, le gouvernement envisage de baisser le taux d'imposition pour les ménages gagnant entre 28 et 50K€.
- Fusions & acquisitions en hausse. Le montant total des transactions de ce type dépasse 1 000$Mrds pour le seul 3ème trimestre et atteint 3,1$ trilliard depuis le début de l'année, en hausse de 35% par rapport à 2024. Une bonne nouvelle pour les banques d'affaires qui ont collecté plus de 95$ Mrds de commissions pour conseiller les acheteurs et vendeurs.
- Les US en "shutdown", faute d'accord sur le budget entre démocrates et républicains. Plusieurs centaines de milliers de fonctionnaires sont au chômage forcé, d'autres voient leurs salaires différés. Cela pèsera sur la consommation et sur le marché de l'emploi, déjà affaibli, aux États-Unis ce qui stimulera potentiellement la Fed pour poursuivre la baisse des taux directeurs.
- L'inflation en légère hausse, pour la zone euro. Elle atteint 2,2% en septembre et dépasse donc la cible officielle de 2% pour la 1ère fois depuis avril. L'inflation sous-jacente, hors énergie et alimentation, reste stable à 2,3%. Le marché estime que la probabilité que la BCE réduise ses taux directeurs de 0,25% supplémentaires dans les 12 mois à venir à environ 50%.
- L'effet dollar sur les actions. Selon Goldman Sachs, les entreprises américaines dont l'activité internationale est importante ont sur-performé, leurs revenus ayant profité de la baisse du dollar. En effet, ces valeurs, qui incluent Meta et Philip Morris, sont en hausse de 21% en moyenne en 2025 vs. un maigre 5% pour les sociétés plus domestiques, comme T-Mobile ou Target.
- Tesla : ventes en hausse, action en baisse. Le fabricant de véhicules électriques vend près de 500 000 voitures au T3, en hausse de 7% par rapport au T2. La demande aux US a été stimulée par des avantages fiscaux, qui se sont terminés à la fin du mois de septembre. Anticipant des trimestres plus complexes à venir, les investisseurs font chuter le titre de 5,1%.
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