- Les ventes trimestrielles d'Hermès sont en hausse de 10% sur un an pour atteindre 3,88€ Mrds, notamment grâce à une hausse des ventes aux US (+14%) et un rebond en Asie, hors Japon (+6,4%), indiquant une stabilisation de la demande en Chine. Mais le cours de l'action Hermès, qui avait déjà rebondi à l'annonce des résultats rassurants de LVMH, baisse de 4%.
- Les US sanctionnent Lukoil et Rosneft. C'est la première fois que l'administration Trump impose des sanctions économiques directes sur la Russie, depuis l'invasion de l'Ukraine. Le prix du pétrole augmente de 3% pour atteindre 64,50$ le baril de Brent. L'économie russe souffre, le budget à venir impose des hausses d'impôts significatives à la population et aux entreprises russes.
- Airbus, Thalès et Leonardo concurrencent SpaceX, en décidant de combiner leurs activités spatiales au sein d'une filiale détenue à 35% par Airbus, laissant 32,5% chacun aux deux autres partenaires. La société, basée à Toulouse, emploie 25 000 personnes et génère des revenus annuels de 6,5€ Mrds et souligne la forte volonté de l'Europe de gagner en souveraineté dans des secteurs stratégiques comme le spatial.
- Incertitude sur la dette argentine. Le programme économique ultra-libéral du président Milei vise à combattre l'inflation. Il est fondé sur un rapport encadré entre le peso argentin et l'US dollar. Mais depuis que des élections régionales montrent que le soutien populaire au parti du président recule, le peso est en chute libre vis-à-vis du billet vert (malgré un programme de soutien massif des USA). Cela pèse aussi sur le cours des obligations d'État argentines.
- TotalEnergies condamné pour éco-blanchiment (greenwashing). Le tribunal judiciaire de Paris a condamné le géant du pétrole pour pratiques commerciales trompeuses. TotalEnergies s'était vantée dans des publicités sur ses engagements climatiques et son ambition d'atteindre la neutralité carbone en 2050. La sanction financière de 39 000 € est symbolique.
- L'inflation US reste contenue. Elle atteint 3% en septembre, en légère hausse par rapport au 2,9% d'août, mais moins que le 3,1% attendu par les économistes. Cela devrait donc permettre à la Fed de couper ses taux directeurs de nouveau à la prochaine occasion. La publication des chiffres a été retardée d'une semaine, à cause du "shutdown", toujours en cours.
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