Briefing du

25 septembre 2023

Ce qui vient de se passer

  • God save the king : la visite officielle de 3 jours en France du roi Charles et sa femme Camille, qui avait été reportée à la dernière minute en mars dernier, a finalement eu lieu, sans passionner les foules.
  • C'est compliqué pour la Fed : la banque centrale américaine a décidé de maintenir ses taux directeurs à 5,25% / 5,50%. En effet sa politique de forte hausse des taux commence à peser sur l'économie et le marché de l'emploi. La difficulté pour elle est de savoir si le maintien des taux suffira pour ramener l'inflation à son niveau cible (autour de 2%), ou si un tour de vis supplémentaire sera requis dans les mois à venir. Elle signale au passage qu'elle estime nécessaire de maintenir les taux à des niveaux élevés pendant une durée longue ("higher for longer"). Les indices actions (S&P500, NASDAQ) finissent la semaine en baisse
  • La Banque d'Angleterre aussi maintient ses taux directeurs, à 5,25%, après 14 hausses consécutives initiées en décembre 2021. Pour souligner l'intensité du débat autour de cette décision, seuls 5 des 9 membres du comité de la politique monétaire ont voté en faveur de ce maintien, les 4 autres votant pour une nouvelle hausse. La devise britannique tombe à 1,22 contre le Dollar.
  • Xavier Niel consolide sa position dans le journal Le Monde : il vient de racheter les parts que détenait le milliardaire Daniel Kretinsky (qui lui-même est en passe d'acquérir le contrôle du groupe Casino). Ce deal permet à Xavier Niel de se rapprocher de son objectif ultime, qui est de loger une part majoritaire dans le journal avec le plus d'abonnés en France dans une fondation, le mettant ainsi à l'abri de tout rachat potentiel futur.
  • La grève dans l'industrie de l'automobile aux US s'étend. Le puissant syndicat des United Auto Workers élargit la grève à 38 fournisseurs de parts ciblant spécifiquement Stellantis et General Motors, mais épargnant Ford dont les dirigeants auraient proposé plus de concessions en faveur des ouvriers, qui réclament de fortes augmentations de salaires.
  • La dette indienne ajoutée à l'indice JP Morgan : la banque a décidé d'inclure les obligations étatiques de l'Inde dans son indice obligataire marchés émergents à partir de juin 2024. Cela devrait conduire à des dizaines de milliards de dollars d'achat sur ces titres, notamment de la part des gestionnaires qui trackent cet indice.

La semaine à venir

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