- Le "bear" se rapproche : lors qu'un marché perd 20% ou plus de son plus haut, il entre dans une phase "bear" (ours en anglais). L'indice phare des actions américaines, le S&P500, a brièvement touché ce palier la semaine dernière, avant de remonter un peu. Il finit la semaine en baisse, et affiche une performance de -18,7% depuis son plus haut, atteint en janvier. L'énergie est le seul secteur en hausse depuis le début de l'année.
- Gouvernement nommé : parité parfaite, quelques surprises, et immédiatement critiqué par les parties de l'opposition. Les membres du gouvernement d'Élizabeth Borne entrent en campagne pour les élections législatives. Nous rappelons que depuis 2007, la tradition veut qu'un membre du gouvernement démissionne si il ou elle n'est pas élu(e) aux législatives.
- L'économie Chinoise souffre : la politique zéro-Covid, et ses confinements stricts, impactent l'économie chinoise. Au mois de mars, les ventes au détail ont chuté de plus de 11% (contre une attente d'une baisse de plus de 6%) et la production industrielle était en baisse de 2,9% (vs. une légère hausse anticipée).
- Inflation record au Royaume-Uni : l'inflation atteint 9% en avril, un record depuis 40 ans, et le niveau le plus élevé parmi les pays du G7. Les mois à venir seront "difficiles" prévient le chancelier de l'Échiquier.
- La prudence s'impose : selon un sondage très suivi de Bank of America, effectué auprès de 288 gestionnaires de fonds, les investisseurs institutionnels se méfient de plus en plus. Le cash représente désormais 6,1% de leurs portefeuilles en moyenne, un record depuis les attentats du 11 septembre 2001.
- La paie des PDGs débattue : moins d'un tiers des actionnaires de JPMorgan ont voté en faveur de 52,6 millions de Dollars d'options que le Conseil de Surveillance souhaite allouer à Jamie Dimon, le PDG emblématique de la banque (en plus de son salaire et bonus "habituels"). C'est la 1ère fois depuis que ce type de clause est soumis pour approbation aux actionnaires en 2009 qu'elle n'obtient pas le soutien des actionnaires. Le vote n'est pas déterminant, mais le Conseil de Surveillance a promis de "sérieusement le prendre en compte".
- M'Bappe reste : l'impact sur l'économie française est incertain, mais pour les fans du PSG, le renouvellement du contrat de l'attaquant star pour 3 ans est un énorme soulagement.