- 1,3 trilliard Dollars de revenus supplémentaires : selon le Fonds Monétaire International, à cause de la hausse des prix du pétrole provoquée par la guerre en Ukraine, les états du Moyen-Orient vont collectivement empocher 1 300 milliards de Dollars de revenus supplémentaires pendant les 4 prochaines années. Cela renforcera considérablement la puissance financière de leurs fonds souverains (dont par exemple le Qatar Investment Authority, propriétaire du PSG).
- Les marchés actions en légère baisse : après 4 semaines de fort rebond, les marchés actions ont corrigé, le S&P 500 et le Nasdaq finissant la semaine en baisse de 1,2% et 2,6% respectivement. Faut dire que l'inflation reste élevée des deux côtés de l'Océan Atlantique, tout comme les tensions géopolitiques.
- La très surprenante politique monétaire turque : alors que l'inflation y est galopante (plus de 80% sur une base annualisée), et que la lire turque a déjà perdu plus de 25% contre les devises internationales depuis le début de l'année, la banque centrale turque a pris la décision surprenante de réduire ses taux directeurs de 14% à 13%. Le gouverneur semble souscrire à la théorie peu orthodoxe, défendue par le président Erdogan, selon laquelle les taux d'intérêt élevés causeraient l'inflation. La vaste majorité des économistes tendent à penser qu'il faut relever les taux directeurs pour lutter contre l'inflation.
- Le compte rendu de la Fed publié : le procès verbal de la réunion des gouverneurs des banques centrales fédérales aux US au mois de juillet souligne l'engagement de la Fed de poursuivre leur politique monétaire restrictive (de hausse de taux directeurs) afin de contenir l'inflation et la ramener à un taux "proche de 2%". Mais les banquiers centraux ont également bien conscience des risques associés avec des hausses de taux trop brutales, qui pourraient causer une récession économique. Bref, un rapport très nuancé, qui laisse présager plusieurs hausses de taux à venir, mais dont la magnitude reste à définir en fonction de l'évolution de l'état de l'économie.
- La Chine stimule son secteur immobilier en réduisant les taux directeurs pour les emprunts hypothécaires. Celui à 5 ans a ainsi été réduit de 0,15% pour tomber à 4,30%. Le gouvernement souhaite ainsi alléger la charge financière pour les propriétaires endettés et soutenir le secteur immobilier dans son ensemble. En effet, de nombreux promoteurs immobiliers sont en risque de défaut et ont stoppé leurs travaux de construction d'appartements. En conséquence, des dizaines de milliers de futurs propriétaires - ne pouvant prendre possession de leurs résidences - refusent de rembourser leurs emprunts immobiliers.