- Rapport Draghi alarmant. L'ancien premier ministre italien et ex-Président de la BCE préconise 800 milliards d'euros d'investissement et une nouvelle stratégie industrielle afin d'éviter que l'Europe ne se fasse distancer par les États-Unis et la Chine et reste économiquement compétitive. Cela passerait notamment par la facilitation de la consolidation dans certains secteurs et l'intégration des marchés de capitaux.
- Débat Harris / Trump. Les deux candidats aux élections présidentielles aux États-Unis ont débattu pour la 1ère fois. Cela a permis à la candidate démocrate, Kamala Harris, de tenir tête à adversaire républicain, Donald Trump, lors d'échanges parfois virulents. Dans la foulée, Taylor Swift, suivie par plus de 500 millions de personnes sur les réseaux sociaux, déclare soutenir Harris.
- Unicredit s'intéresse à Commerzbank. Le leader Italien a pris une part de 9% dans sa rivale allemande. Andrea Orcel, le PDG d'Unicredit est un spécialiste des fusions et acquisitions. Serais-ce le début de la consolidation bancaire pan-Européenne ? Ce n'est plus un tabou de l'évoquer et les banques européennes ont perdu beaucoup de poids par rapport à leurs rivales américaines. L'action de Commerzbank bondit de 16%.
- L'inflation américaine à 2,5% en août, en baisse par rapport au 2,9% enregistrés en juillet. La baisse des taux directeurs par la Fed est (presque) certaine le 16 septembre prochain. Actuellement à 5,25% / 5,50% la question est jusqu'où ils tomberont, certains intervenants allant jusqu'à anticiper 4 réductions de 0,25% avant la fin de l'année.
- OpenAI vaudrait 150 milliards de dollars ? C'est à cette valorisation que le fabricant de ChatGPT préparerait une levée de 5 milliards de dollars, qui seraient injectés par Apple, Microsoft et Meta (entre autres) pour financer la croissance de la start-up en intelligence artificielle. OpenAI génèrerait environ 2 milliards de dollars de revenus (sur une base annualisée) mais est encore largement déficitaire.
- La BCE coupe. La Banque Centrale Européenne réduit de 0,25% ses taux directeurs pour les ramener à 3,50%, signalant ainsi sa conviction que l'inflation est maintenant maîtrisée (enregistrée à 2,2% en août vs 2,6% en juillet) mais aussi son inquiétude quant à la croissance économique, révisée à la baisse de 0,9% à 0,8% pour 2024.