Briefing du

15 avril 2024

Ce qui vient de se passer

  • L'inflation persiste aux US. L'indice des prix à la consommation y affiche une hausse de 3,5%, plus que le +3,4% attendus. L'inflation a du mal à être maîtrisée. Les traders révisent leur lecture du marché et n'anticipent plus qu'une ou deux baisses de 0,25%, au lieu des trois ou quatre coupes attendues il y a quelques semaines.
  • La BCE se prépare à couper les taux. La Banque Centrale Européenne a, sans surprise, maintenue les taux directeurs de la zone Euro à 4%. Mais sa présidente, Christine Lagarde, a indiqué que certains de ses membres ont proposé de les réduire cette semaine, au lieu d'attendre la prochaine réunion en juin. Cela ne fait qu'augmenter la probabilité de cette réduction à venir.
  • New York plus avantageux que Londres. Le PDG du géant pétrolier Shell souligne l'écart grandissant entre les valorisations boursières des entreprises cotées à New York par rapport à celles qui sont cotées à Londres. Cela rend la place de New York de plus en plus attractive et pourrait conduire un nombre croissant de sociétés à traverser l'Atlantique pour se lister aux US.
  • Fitch plus pessimiste sur la Chine. L'agence de notation maintient sa note de A+ sur le pays, mais change sa perspective de "neutre" à "négative", soulignant le contexte économique de plus en plus incertain, et la transition de son économie, auparavant très / trop dépendante du secteur immobilier. Moody's avait également adopté une perspective négative en décembre dernier.
  • Atos doit se restructurer. Les actions du groupe de technologie ont perdu plus de 90% de leur valeur en 3 ans. La société a plus de €3,6 milliards de dettes à rembourser avant fin 2025. Les négociations avec Airbus se sont arrêtées, d'autres propositions de recapitalisation sont attendues d'ici la fin du mois. En parallèle, Atos négocie la restructuration de sa dette avec ses créditeurs. L'État français suit la situation de prés, étant donné le caractère stratégique d'Atos.
  • Les banques américaines rassurent. JP Morgan et Citigroup sont les premières à dévoiler leurs résultats trimestriels et annoncent des bénéfices de $13,4 et $3,4 milliards respectivement. Cela surpasse les attentes des analystes. Jamie Dimon, le PDG de JP Morgan souligne néanmoins se soucier de contexte géopolitique volatil.

La semaine à venir

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