Briefing du

1 mai 2023

Ce qui vient de se passer

  • Les fonctionnaires allemands ont obtenu une augmentation de salaire de 5,5% à partir de mars 2024, dans un contexte inflationniste.
  • LVMH franchi le cap des 500 milliards de Dollars de valorisation et est la seule entreprise européenne parmi les 10 plus grandes capitalisations boursières au monde, derrière Visa, devant Tesla.
  • First Republic a vu ses dépôts fondre de 100 milliards de Dollars en mars. Son action, qui avait déjà perdu 90% de sa valeur, chute de nouveau en bourse. Une intervention de la Fed n'est pas a exclure, si la banque régionale ne trouve pas un acquéreur rapidement. Cette nouvelle alerte fait tanguer les bourses du monde entier et affecte notamment le secteur bancaire aux US.
  • Les géants de la tech rassurent en annonçant de bons résultats. Meta, propriétaire de Facebook, Instagram et WhatsApp, impressionne en annonçant des revenus et un nombre d'utilisateurs en croissance. En outre, ces utilisateurs passent plus de temps sur les applications du groupe, notamment sur Instagram. Le cours de bourse de Meta bondit de 12%.
  • Les économies américaine et européen décélèrent : le PNB américain ne croît que de 1,1% au premier trimestre, contre +2,2% enregistré au dernier trimestre de 2022. Celui de la zone euro n'augmente que de 0,1% (vs 0,2% attendue) sous l'effet d'une stagnation de l'économie allemande notamment. La France fait légèrement mieux à +0,2%. L'augmentation des taux directeurs par les banques centrales freine la croissance économique.
  • Toulouse emporte la Coupe de France, en écrasant Nantes, 5 à 1.
  • Fitch rabaisse la notre de la France de AA à AA-, citant notamment le niveau d'endettement élevé du pays, et le manque de flexibilité dont dispose le président Macron pour faire appliquer son programme de réformes.

La semaine à venir

  • Taux directeurs en hausse ? Les économistes s'attendent à une hausse de 0,25% pour les taux directeurs aux US, ce qui les amènerait à 5%. Ils pensent que la BCE pourrait adopter une hausse de +0,25%, ou de +0,50%. Dans les deux cas, les commentaires officiels des deux banques centrales seront scrutés, afin d'y détecter des signes sur une éventuelle pause dans la hausse des taux.
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