Les marchés, en 5 minutes.

Chaque semaine, ou lorsque l’actualité (brûlante) le justifie, nous vous livrons une brève analyse des grandes tendances de marché. Une sorte de petit briefing de l’épargnant.

Briefing du

2 décembre 2024

La semaine passée

  • La dette française plus chère que celle de la Grèce. Les taux d'emprunt de la France ont brièvement dépassé ceux de la Grèce cette semaine. Cela souligne l'anxiété des investisseurs à l'égard de l'instabilité politique et de l'absence d'un budget. La dette du pays va dépasser 6% du PNB cette année, soit largement plus que la limite de 3% fixée par l'UE.
  • Le prix du café au plus haut. La livre de café Arabica atteint $3,23 par livre, en hausse de plus de 70% depuis le début de l'année et un record depuis 1977. La hausse des prix est notamment causée par le mauvais temps au Brésil et une réglementation européenne qui impose aux importateurs de démontrer que le café ne provient pas de terres déboisées.
  • Le Black Friday s'allonge. La tradition d'offres commerciales particulières, importée des États-Unis, ne se déroule plus sur un seul jour, et s'étend à l'ensemble des secteurs de l'économie. Selon Opinionway, 29% des Français en profitent pour faire des achats pour un budget moyen de 388 euros. Pour les 18 à 24 ans, cette proportion monte à un sur deux.
  • L'inflation monte en Europe. Elle atteint 2,3% en novembre contre 2% en octobre. Mais l'inflation sous-jacente (hors alimentation et énergie) reste à 2,7%. C'est pourquoi les économistes continuent d'anticiper que la BCE réduira ses taux directeurs de 0,25% en décembre, ce qui permettra aussi de soutenir l'économie de la zone euro.
  • Unicredit multiplie les attaques. Après avoir pris une part de 21% dans sa rivale allemande Commerzbank, Unicredit table une offre pour son concurrent domestique BPM, aussitôt rejetée par la cible. Le PDG d'Unicredit, Andrea Orcel, est connu pour son talent en fusions & acquisitions, mais il fait face à la résistance du gouvernement dans les deux cas.
  • L'Australie bannit les réseaux sociaux pour les jeunes. La loi australienne interdit aux enfants de 16 ans ou moins d'avoir des comptes sur Snapchat, Facebook, TikTok etc. C'est aux réseaux sociaux de mettre les mesures en place pour parvenir à cet objectif. Le sujet est débattu en Allemagne, en Autriche et en Italie. De nombreux experts doutent de la faculté pratique pour limiter l'accès aux réseaux.
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C'est noté. À très bientôt !
Hmm, quelque chose coince. L'adresse peut-être ?