- La "Big Tech" déçoit : les résultats des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) ont - dans l'ensemble - déçu. En une semaine, la capitalisation boursière collective de ces géants de la tech perd plus de 800 milliards de Dollars. Facebook a fait part de revenus publicitaires en baisse, causant une chute de 20% de l'action de son parent, Meta. La veille, Google avait annoncé un ralentissement similaire, faisant baisser le cours de l'action d'Alphabet de 9%. Enfin, Amazon craint une forte baisse des volumes sur sa plateforme durant le 4ème trimestre. Celui-ci est traditionnellement le plus important pour la firme, mais la société détecte les premiers signes de consommateurs qui se serrent la ceinture. Le titre perd 13% dans la foulée. Seul Apple tire son épingle du jeu. Son action s'envole de 7,6%.
- Taux directeurs en hausse de 0,75% : comme anticipé, la Banque Centrale Européenne a décidé de relever ses taux directeurs à nouveau, afin de lutter contre l'inflation. Sa présidente, Christine Lagarde, annonce que d'autres hausses de taux sont prévues, dont l'ampleur dépendra de l'évolution de l'inflation.
- Elon Musk achète Twitter ... et vire les dirigeants sur le champ : après de multiples rebondissements, le milliardaire finalise l'acquisition du réseau social. Dans la foulée, il vire le PDG ainsi que le directeur financier, le directeur juridique et le directeur de la sécurité et de la déontologie. "The bird is freed" a-t-il ajouté, via Twitter bien sûr, en allusion au logo de l'entreprise.
- Le PNB des États-Unis en hausse de 2,6% au 3ème trimestre : après s'être contracté de 1,6% et de 0,6% au 1er et au 2nd trimestre respectivement, le Produit National Brut s'est accru au dernier trimestre. Cela peut surprendre, mais cette hausse est notamment la conséquence d'un affaiblissement de la consommation domestique (ce qui a pesé sur les importations) et la forte demande étrangère pour les produits pétroliers américains.
- Élections présidentielles au Brésil : après des débats houleux, des accusations de corruption et de fake news, le leader de l'opposition Lula bat le président actuel, le conservateur Bolsenaro par une faible marge de 50,9% voix contre 49,1% et emporte ainsi les élections présidentielles au Brésil.