- Le rebond étonnant ! L'indice actions américain S&P500 a terminé la semaine avec un gain de 0,8%, après avoir chuté de 5,5% dans la foulée de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Le NASDAQ a fini la semaine en hausse de 1,1% après avoir perdu plus de 7%. Le CAC perd quand même plus de 2%.
- Les explications ? (1) Le président Biden a bien annoncé des sanctions économiques, mais ceux-ci n'affectent pas les exportations de pétrole et de gaz russes. Et (2) le choc de la guerre en Europe pourrait décourager les banques centrales d'adopter des politiques agressives de hausse de taux.
- Le prix du baril de pétrole dépasse (brièvement) 100 Dollars, avant de retomber à 90. Faut-il s'inquiéter d'une inflation durablement plus élevée ?
- L'or noir n'est pas la seule commodité dont le prix a flambé. La tonne d'aluminium dépasse son niveau de 2008, l'once d'or (valeur refuge) se rapproche de 2000 dollars. Les cours du blé et du mais décollent, l'Ukraine étant un des plus gros exportateurs de ces biens agricoles.
- Le marché financier russe s'effondre : l'indice de la bourse de Moscou perd 45% à l'annonce de l'attaque, la devise russe, le rouble, perd 10% contre le Dollar américain.
- Notation : l'agence de notation Standard & Poor's a abaissé la note accordée à la Russie de BBB- à BB+. Pour les non-initiés, il s'agit d'un abaissement d'un cran, mais significatif, car il fait basculer la Russie d'un niveau "investment grade" (correspondant à des notes allant de BBB jusqu'à AAA) à la catégorie "junk" (littéralement "poubelle").