Briefing du

27 mai 2024

Ce qui vient de se passer

  • Le taux à 10 ans à plus de 1% au Japon. Ce n'était pas arrivé depuis mai 2013, mais afin de défendre sa devise (le Yen), la Banque Centrale du Japon a réduit son programme d'achat d'obligations de l'État japonais. Cela réduit mécaniquement la demande pour ces obligations dont le rendement s'est logiquement accru pour atteindre 1,005%.
  • Nvidia impressionne (encore) : pour son 1er trimestre, le fabricant de puces annonce des revenus de 26 $ Mrds, en hausse de 262%, au-dessus des attentes. Nvidia revoit ses perspectives en hausse, sous l'effet de la forte demande en provenance du secteur de l'Intelligence Artificielle, en pleine ébullition. Depuis le début de l'année, le cours de l'action Nvidia a plus que doublé.
  • L'Espagne attire plus (trop?) de touristes. En 2023, le pays est devenu le 2ème pays le plus visité au monde, derrière la France mais devant les US, attirant 85 millions de touristes. Le tourisme représente environ 13% du PNB du pays, mais certaines régions particulièrement populaires, comme les Îles Canaries ou encore le Pays Basque, se plaignent des méfaits du sur-tourisme, qui fait flamber les loyers, et impacte l'environnement.
  • L'ether bientôt disponible en ETF ? Son prix a flambé de 20% en une semaine (+60% depuis le début de l'année), après que la SEC ait donné des indications favorables à plusieurs grandes sociétés de gestion qui ont soumis des propositions d'ETF (Exchange Traded Funds) qui trackent le cours de l'ether. Après le bitcoin, l'ether deviendrait la 2nde crypto-devise ainsi rendue plus accessible aux investisseurs.
  • Le cuivre en route pour 40 000 $/tonne ? Le cours actuel du métal est d'environ 11 000 $ / tonne, mais Pierre Andurand, un vétéran du trading de matières premières, estime que l'électrification du monde (panneaux solaires, véhicules électriques, data centers, ...) fera doubler la demande pour le cuivre. Ce qui devrait en stimuler le prix, qu'il voit atteindre les 40 000 $ dans les 4 années à venir.
  • BNP et le Crédit Agricole se verdissent. Les deux banques, respectivement 2ème et 3ème en Europe, s'engagent à ne plus participer aux émissions obligataires de sociétés pétrolières, sauf si cette dette est clairement associée à des projets "verts" qui favorisent la transition énergétique. Cela étend leur engagement au-delà de leur promesse de prêter moins au secteur des énergies fossiles.

La semaine à venir

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Hmm, quelque chose coince. L'adresse peut-être ?

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