Briefing du

24 juillet 2023

Ce qui vient de se passer

  • Remaniement : Élisabeth Borne reste Premier ministre, mais le gouvernement est recomposé, avec 8 nouveaux membres.
  • L'inflation tombe au Royaume-Uni, de 8,7% en mai à 7,9% en juin. Les spécialistes s'attendaient à 8,2%. Cela augmente la probabilité que la Banque d'Angleterre n'augmente ses taux directeurs que de 0,25% (au lieu de +0,50%) en août, ... ce qui les porterait à 5,25% tout de même.
  • Les grandes banques américaines réduisent leurs effectifs. Elles ont collectivement dépensé plus d'un milliard de Dollars en indemnités de licenciement, ayant activement recruté durant les périodes de confinement et devant aujourd'hui faire face à la forte réduction du nombre d'opérations de financement, d'introduction en bourse et de fusions et acquisitions.
  • Netflix s'attaque au partage de compte. La stratégie semble payante car la plateforme de streaming gagne 6 million de souscripteurs payants. Son action, fortement chahutée l'année dernière, est en hausse d'environ 60% en 2023, mais perd 8% à l'annonce des résultats, le marché étant déçu par les résultats financiers.
  • Les banques ne font pas pleinement profiter leurs clients de la hausse des taux. Une étude de l'agence de notation S&P souligne qu'en moyenne, les grandes banques de la zone euro ne font bénéficier leurs clients déposants que de 20% de la hausse des taux initiée par la Banque Centrale Européenne, depuis le début de 2022.
  • Début de la coupe de monde de football féminin en Australie et en Nouvelle Zélande. La France, perçue comme outsider, fait match nul contre la Jamaïque.
  • Tour de France : le Danois Jonas Vingegaard gagne le Tour de France masculin pour la seconde fois consécutive. Le Tour de France féminin débute.

La semaine à venir

  • Le phénomène Barbenheimer décrit le désir de nombreux cinéphiles de voir les deux blockbusters "Barbie" et "Oppenheimer" le même jour, ce qui prend un peu moins de 5 heures. Les cinémas ont beaucoup souffert durant la crise du Covid, et espèrent que le phénomène stimule leur chiffres d'affaires. Depuis leurs sorties, Barbie génère 337 M€ et Oppenheimer 80m€ de recettes.
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