Briefing du

21 février 2022

Ce qui vient de se passer

  • Guerre ou paix ? Pour une seconde semaine consécutive, les marchés actions ont clôturé en baisse, alors que le risque de guerre entre la Russie et l'Ukraine ne fait qu'augmenter, malgré les efforts diplomatiques entre chefs d'État. La France a maintenant également demandé à ses ressortissants de quitter le territoire ukrainien.
  • L'or reprend des couleurs : en toute logique, la demande pour les valeurs refuge augmente. Le prix de l'once d'or touche brièvement les 1900 dollars, avant de retomber un peu. Son cours est en hausse de plus de 4% depuis le début de l'année (alors que le S&P500, lui, a baissé de plus de 8% depuis le premier janvier).
  • L'inflation : elle n'en finit pas d'inquiéter. Au-delà des chiffres, les annonces des résultats annuels permettent aux PDGs de donner leur appréciation de la situation. Ainsi, Dolf van den Brink, PDG d'Heineken, décrit les niveaux de hausses de prix des matières premières comme du "jamais vu".
  • Le bitcoin intéresse : selon une étude de KPMG/Ipsos, 77% des Français ont déjà entendu parler des crypto-devises. Et en 2021, 8% des Français ont déclaré avoir investi dans cette classe d'actifs, contre 3% en 2020.

La semaine à venir

  • L'attention des investisseurs continue de se focaliser sur la tension géopolitique. Celle-ci a déjà provoqué une hausse considérable de la volatilité (c'est-à-dire la vitesse et l'ampleur avec lesquels les prix varient).
  • La publication de l'indice des gestionnaires d'achat (le IHS purchasing managers' index) sera suivi de près. Elle donnera une indication sur la reprise de l'activité économique en Europe, suite à la baisse des infections au COVID.
  • Aux US, le Bureau des Analyses Économiques publiera son rapport sur les dépenses personnelles, à la fin de la semaine. Les économistes s'attendent à un rebond des dépenses de 0,6%, ce qui soutiendrait le mouvement haussier des prix des biens de consommation. Dit autrement, cela continuera de stimuler l'inflation et donc de mettre la pression sur la banque centrale américaine pour remonter ses taux directeur. La question est maintenant si la 1ère hausse, prévue en mars, sera de 0,25% ou de 0,50%.
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