Briefing du

20 mai 2023

Ce qui vient de se passer

  • Choose France est un succès. L'évènement vantant les mérites de la France attire plus de 150 patrons étrangers et se solde par une cinquantaine d'annonces d'investissement pour un montant total de plus de 15 milliards d'euros, avec plus 10 000 emplois à la clé. Microsoft, Amazon et IBM investissent dans l'IA en France, la décarbonation, la finance et la santé attirent également.
  • L'Allemagne doit travailler plus. C'est le pays développé où l'on travaille le moins, le temps de travail moyen ayant baissé de 30% depuis 50 ans. L'économie allemande s'est contractée de 0,2% en 2023 et le gouvernement étudie différentes propositions visant à stimuler l'allongement du temps de travail, dont un traitement fiscal avantageux des heures supplémentaires.
  • Roaring Kitty de retour. Le compte social Roaring Kitty, derrière lequel opère le day-trader Keith Gill, s'est réactivé. En 2021, rejoint par des milliers de petits porteurs, il avait causé la hausse explosive du cours de bourse de Gamestop, une petite société cotée. La hausse surprenante avait causé la faillite d'un important hedge fund, qui avait parié sur sa baisse. Suite au dernier post du lundi 13 mai, le cours de bourse de Gamestop prend 74% en séance.
  • L'inflation sous contrôle ? Aux US elle tombe à 3,4% en avril (vs 3,5% en mars). En Europe, la commission Européenne ajuste ses prévisions à la baisse et estime qu'elle devrait tomber à 2,5% en 2024 avant d'atteindre 2% - l'objectif fixé par la BCE - l'année suivante.
  • Les violences en Nouvelle-Calédonie font flamber le nickel. L'augmentation de la production de cette matière première en Indonésie avait fait chuter les prix d'un tiers depuis 2023. La Nouvelle-Calédonie représente 6% de la production mondiale de nickel, et les manifestations meurtrières ont fait rebondir le prix du métal de 7%, qui dépasse à nouveau 21 000 Dollars par tonne.
  • La Russie saisit des actifs d'Unicredit. La cour de justice de Saint Petersbourg saisit 436 millions d'euros d'actifs de la banque italienne, au nom d'une filiale de l'opérateur de gaz Gazprom, qui lui réclame des fonds. Unicredit est une des plus grosses banques européennes encore active en Russie et y emploi 3000 personnes. Elle souhaite s'y désengager, encouragée par la Banque Centrale Européenne.

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